Lhasa de Sela



1972 Big Indian, petit village localisé dans les montagnes de Catskill, près de New York.
Alejandro Sela
, écrivain, professeur d'espagnol et de littérature, et sa femme, Alexandra Karam, actrice américaine, désormais photographe, ont le plaisir d’une naissance sans laquelle cette page et ces lignes n’auraient jamais eu aucune raison d’être.

1998Sud-ouest de la France, un coup d’œil en écoute live déconcerte,  le feeling d'une personne dont la culture et le voyage relancent l’existence sur un nouveau point de vue, revisitant simplement chaque élément dans un style si simple et beau  ; il était peut-être difficile d’y penser.
Ce site parle d’un parfum musical, d’une sensibilité à fleur de peau portée par une voix exceptionnelle qui joue avec la musique du monde. Votre voyage commencera par la sélection d’un  mot en haut de cette page. 


(
nomade)
- Un art de vivre...       

Difficile d'imaginer la vie d'un couple accompagné de quatre filles, vivant durant sept années dans un autobus et voyageant entre les Etats-Unis et le Mexique.

Une originalité qui inspire déjà une partie du mystère : une vie différente, décalée de ce que nous connaissons majoritairement ; un voyage ...permanent.

L'absence de télévision, au profit des livres et d'une culture musicale contribue au développement d'une sensibilité, et d'une créativité loin des réflexes consuméristes qui accaparent la vielle Europe dans le courant des années quatre-vingt. Un environnement imaginé latin et bohème, emprunt de ces parfums dans l'expérience du bonheur et de ses contraires, cette valeur de l'instant.

Lhasa commence le chant à l'âge de treize ans, et sa première expérience de représentation l'amène à tenir la scène d'un café grec non loin de la résidence familiale, à San Francisco. Elle effectue plus tard des passages réguliers à Montréal, en raison de la présence de ses soeurs qui travaillent à l'époque avec le cirque du soleil.

C'est en 1991 que Lhasa y rencontre Yves Desrosiers (compositeur, arrangeur et réalisateur de la Llorona), le duo affectionnant le jazz des années 30.



     © 1998 Steeve Leroux


Le temps faisant, l'interprétation d'anciennes balades mexicaines fait renouer Lhasa avec ses origines.

Durant les années 90, sa notoriété québécoise grandit notamment dans le cadre du festival annuel de musiques Multi-Montréal. En 1997, le grand public découvre son talent à la sortie de " la Llorona " chez Audiogram, suivie d'une tournée internationale en 1998 avec un succès considérable à la clé... et une inquiétude grandissante, celle de ne pas pouvoir maîtriser ce rythme semble vouloir s'échapper.

C'est donc pour préserver le cadre de cette créativité et se recentrer sur elle même que Lhasa se retire de la scène médiatique quelques années ; elle participera avec ses soeurs - et dans la plus grande discrétion - à plusieurs représentations du cirque moderne Pocheros, vivant totalement au rythme de la troupe – un retour aux sources nécessaire et intime. A cette époque, apparaîssent les premières versions de certains titres qui figureront cinq années plus tard sur " The Living Road ".

L'écriture de cet album, entièrement composé par l'artiste, trouvera sa conclusion à Marseille (Lhasa y résidera quelques temps), et sera finalement arrangé et enregistré à Montréal en compagnie de Jean Massicotte et François Lalonde. Sa sortie dans les bacs (fin 2003), sera suivie d'une intense tournée internationale de près de deux ans, où 160 concerts permettant à de nombreux nouveaux pays d'être touchés par la singularité scénique de Lhasa, aussi universelle qu'envoûtante.

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Dernière mise à jour de cette page le 14 août 2005